Villes du Tamil Nadu

Chennai (Madras) et ses environs

La ville Madras, appelé aujourd’hui Chennai occupe le S-E du Dekkan. Il ne comprend plus qu’une petite partie de l’ancienne Présidence de Madras qui fut l’une des grand circonscriptions administratives de la Compagnie des Inde. Chennai (Madras) est une des grandes villes de la péninsule et le meilleur point de départ pour la découverte du Tamil Nadu, et Kerala. Née de lq réunion de plusieurs villages, la ville ne possède pas de véritable centre, mais elle se divise en plusieurs quartiers, reliés par quatre rues principales. George Town s’etends au nord-est de Périyar George Town, tandis qu’Egmore, Triplicane et Mylapore se trouvent au Sud. L’artère principale de la ville, Anna Salai (Mount Road) relie Fort St. George et Mount St. Thomas, au sud. Les autre rues principales, Rajaji Salai (North Beach Road) et Kamaraja Salai (South Beach Road) longent le front de mer et la Marina en direction de Kalakshetra. 

Le Fort St. George:

que l’on arrive du Port ou de la Marina, Beach road mène à l’imposante entrée du Fort. C’est un ensemble de constructions dense aui servait de base à l’Administration coloniale, Amirauté Governement civile, Casernes, égilse de la Haute Eglis Anglicane. Le Fort carré bâti en 1644 Francis Day, et agrandi par la suite résista victorieusement au siège d’un général d’Aurangzeb, Daud Khan, en 1702, et à celui de 1741 mené par les Mahrattes qui faillirent unifier l’Inde sous leur empire.

Musée du Fort: Horaires – de 9 h à 16 h 30, fermé le vendredi,  droit d’entrée 5 $, caméra vidéo ₹ 25

George Town:

vers 1640 des tisserands et des teinturies venus a’Andhra Pradesh s’installèrent dans cette enclave, afin d’y fabriquer des tissus pour l’East India Company. Si les Britanniques baptisèrent le peuplement ‘Black Town’ ses habitants l’appelaient Chennaptnam d’où Chennai tient son nom. Lors de la reconstruction du site, 100 ans plus tard il fut rebaptisé George Town.

Egmore:

ce quartier recouvre toute la zone au sud de Periyar E. V. R. High Road (anciennement Poonamallee High Road) et le méandre de la Cooum. L’Est India Copany fit l’acquisitin de ce petit village à la fin du 17ème siècle, lorsqu’elle commença à etendre son territoire. Egmore fut également l’un des premiers quartiers résidentiels, où les marchands fortunés de la Companie construisirent des demeures entourées des jardins luxuriants.

Government Museum:

est le plus important musée au Chennai (Madras). Il disperse ses bâtiments dans un parc fluri et ombragé. Un bâtiment indo-mauresque abrite la plus grande bibliothèque du Sud d’Inde. Le musée lui-même, fondé en 1851 par la Madras Literary Society, débuta comme  cabinet d’Histoire Naturelle. Il comprend aujourd’hui diverses sections: Archéologie et Préhistoire, Pierres et stèles sculptées, Statues anciennes de toute époque, Monnaies, Armes, Histoire Naturelle. Un bâtiment séparé est consacré à l’une des plus fameuses collections de bronwes de l’Inde. Certains ‘Shiva dansant’ de Nataraja sont des plus chefs-d’œuvre de plastique et d’harmonie. La National Art Gallery, anciennement Victoria Memorial Hall and Technical Institute, est sans doute le plus beau bâtiment du complexe. Conçu par Henry Irwin, le bâtiment en grès rose de style néomoghol a été achevé en 1909. À coté, la contemporary Art Gallery abrite une belle collection d’art contemporain indien, et notamment d’artistes du Sud de l’Inde comme Raja Ravi Verma.

Horaires – 09h30 à 17h30, fermé le vendredi, droit d’entrée 5 $ billet de appareille photo ₹ 200 Caméra vidéo ₹ 500 

Temple de Kapaleeshwarar:

Reprendre  Luz Church Road, au S. On arrive devant le temple de Shri Kaplaleeshwara. Kapaleeshwara “le Seigneur de Crânes” c’est Rudra, l’un des aspects redoutables du grand dieu Shiva qui exprime la terreur inspirée pas les forece destructrices de la Nature. Ce dieu est la principale divinité de ce sanctuaire à qui l’on attirbue une origine plus que bi-millénaire, sans doute pré-shivaïque et pré-brahmanique. Un grand bassin sacré s’étend à proximité tout au long du jour on peut apercevoir des fidèles pratiquant des bains rituels. Les processions diurnes ou nocturnes qui se déroulent aux alentours du temple ne manquent pas d’intérêt (se renseigner sur les dates des fêtes à processions)

Horaires – 06h00 à 13h00. et de 16h00 à 20h00

Mahabalipuram (Mamallapuram)

À 63 Km de Chennai (Madras), Mahabalipuram ou Mamallapuram est desservie par une bonne route. Certains textes anciens parlent de Mahabalipuram. Les Anglais désignaient le site sous le nom de Seven Pagodas (bien qu’on dénombre effectivement plus de sept temples). Une petite pointe rocheuse et une anse ont suffit, sur une côte inhospitalière, pour créer très tôt un centre commecial probablement signalé par Ptolémée. Le dynastie de Pallava de Kanchipuram en fit un port important à 20 lieues de leur capitale. Des établissement civils ou militaires, probablement en matériaux légers, rien n’a survécu, seuls subsistent les vestiges religieux tirés de la pierre. 

Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, fut une importante ville portuaire, fondée au 7ème siècle par le roi pallava Narasimha Varman Ier surnommé Mamalla ‘le Grand Lutteur’ ce site spectaculaire, sur le golf du Bengale, s’étend dans un paysage parsemé de blocs de pierre. Les nombreaux ateliers du village perpétuent la tradition de la sculpture qui a donné naissance à ces merveilles.    

Un coup d’œil: Certains des temples religieux et monumentaux sont: Shore Temple (temple du rivage), Bhagiratha Penance, Pancha Pandava Cave Temple, Krishna Butter Ball, Olakkanatha Temple, Mahishasuramardini Cave Temple, Ganesh Ratha, Archaeological Museum et Trimurti Cave Temple.

Temple le groupe central :

Le plus important, s’etend sur quelques centaines de mètre. Son élément principal est une portion de falaise sculptée, la Descente du Gange, connue traditionnellement comme “l’ascèse d’Arjuna”. Il s’agit en fait ici d’une erreur de la tradition populaire Arjuna, guerrier puissant, haut en couleurs, n’eut jamais rien d’un ascète. En réalité il s’agit d’un saint roi Bhagîratha, roi de la dynastie solaire d’Ayodhya dont un ancêtre fut Rama, l’héros du Ramayana. Le récit mythologique est celui-ci, Brahma, séduit par les pénitences du saint roi, accepta d’accorder à la Terre le Gange céleste à condition que Shiva donnât son agrément, il fallait que les eaux puissantes du fleuve divin passent par la chevelure de Shiva pour qu’elles perdent une partie de leurs fources qui autrement auraient submergé le monde. La paroi ciselée fait face au soleil levant levant qui lui donne son plus bel éclat, immence “tableau” de granite travaillé en haut-relief, voici plus de treize siècles  

La paroi O de cette falaise est œuvrée différemment. Dépasser un petit temple monolithe de Ganesh “un ratha” tourner vers la gauche quelques degrés conduisent à une grotte dégagée dont les mus présentent diverses déités, Varaha (avatar de Vichnou en sanglier) arrachant aux eaux du Déluge la gracieuse déesse Terre, Gaja- Lakshmi ou Lakshmi aux éléphants, siégeant en majesté, douchée par l’un des pachydermes, la déesse Durga, Vamana (avatar de Vichnou en nain) vainqueur d’un Titan. Continuer dans le chaos de cette face O mais il est préférable de revenir devant “la Descente du Gange” pour continuer vers le S le mandapa de Krishna suit la fresque de granite.        

Continuer vers le S, pénétrer dans l’enceinte du phare moderne. Une série de grottes et de temples sont creusés ou édifiés le long de l’arête granitique qui devient de plus en plus chaotique le plus important est le mandapa de Yamapuri dieu de la Mort, avec deux intéressantes sculptures. 

Horaires – 06h00 à 18h00,
Droit d’entrée – Rs.250,00

Le Second Group (Le Pancha Rathas) :

Ce complexe du 7ème siècle, qui taillés dans la pierre. Mahabalipuram correspond au “Rathas” groupés au S du premier ensemble. Ratha signifie “char de procession” et l’on retrouve ici une fiction artistique fréquante en Inde où l’artiste a voulu représenter son monument comme évoquant les cheminements des dieux au milieu de leurs fidèles.  En contre-bas de la route actuelle, les cinqu “rathas” on été dégagés, au cours du 19ème s. du sable qui le recouvrait partiellement. Ce sont des monuments monolithique dont les formes creusées et ciselées ont exploité les formes naturelles de boules de granite. Ces cinque édifices portent des noms tirés du Mahabharata, ceux cinque frères Pandava et de leur épouse commune, Draupadi, car la geste de ces héros rapelle une époque matriarcale où régnait la polyandrie.    

Horaires – 06h00 à 18h00

Le troisième group (temple du rivage):

Perché sur un promontoire près de la mer, ici il s’agit de maçonnerie. Ce temple de rivage fut édifié par l’un ces deriners grands princes Pallava, Rajasimha Narasimhavarman II, qui s’intitulait “le roi des Kshatriyas”. L’art dravidien venait de se dégager de la caverne pour édifier ses reliefs properes et élever ses tours. Du sanctuaire originel entouré du murs, orné de cours, de bassins et d’escaliers, il ne subsiste que les deux chapelles qui dominent le rivage. Cet ensemble est désigné comme le “Shore temple” le temple du rivage, ce qui semble la traduction approximative de son nom sanskrit  “Jalasayana”  Celui-qui-repose-sur-les-flots. C’est shivaïte, les thérories de taureaux érodés bordant la  cout intérieure rappellent la “Maître de Nandi” le Seigneur Shiva 

Horaires – 06h00 à 18h00
Horaires – Du lever au coucher du soleil de 07h00 à 17h00, Palakkad, Kerala
Droit d’entrée : Rs 250
Billet de apareille photos – gratuit, caméra vidéo – Rs.25 /

Kanchipuram “la Ville d’Or”

Est l’une des sept villes sacrées de l’Inde ancienne. La tradition hindoue la cite après Bénarès (Varanasi) Ayodhya, Mathura, Dwarka, Ujjain et Haridwar. Seule grande ville du S de l’Inde “Kanchi” fut une capitale royale du 4ème au 9ème s. sous le dynastie des Pallava, puis sous celle des Chola qui dominèrent les princes Pallava. Plus tard, elle fut le résidance d’un gouverneur etabli par les rois de Vijaynagar. Les Musulmans l’occupèrent après 1565. Des documents épigraphiques attestent que la ville avait l’ère chrétienne et des fouilles récentes ont révélé des fragments d’amphores romaines ayant contenu du vin. Sacrée tant pour les shivaïtes (dévots de Shiva) que pour les vishnouïtes (dévots de Vishnou). Kanchipuram est divisée en deux sones distictes, avec les tepmples shivaïtes au nord et les temple vishnouites au sud-est. La ville possède un important temple de Devi (déesse) le Kamakshi Temple.

Un coup d’œil:Certains des temples religieux et monumentaux sont: Temple Sri Ekambareswarar, Temple Sri Kailasanatha, Temple Sri Varadharaja, Temple Sri Vaikunda Perumal, Temple Kamakshi et plusières temples qui reflètent l’art des dynasties Pallava, Chola et Pandya.

Le temple d’Ekambareswarar:

C’est le “Seigneur nu” l’Ascète par excellence Shiva. L’imposante tour du (Mandapa) s’élève à plus de 60m et fut construite en 1509 par Krishan Devaraja, roi de Vijaynagar, l’ascension de cette tour permet d’avoir une vue d’ensemble du sanctuaire au contours peu réguilers. La salle d’accueil dit “Mandapa au mille piliers” (bien qu’on ne puisse en compter que 540) présente des colonnes richement sculptées. Les non-Hindous ne peuvent pénétrer dans le saint des saints.

Horaires – 06h00 à 12h30 et 16h30 à 20h30
Billet d’appareille photo – Rs.20/ – Billets de caméra – Rs.100/ –

Le Kailasanatha:

Est le temple du “seigneur du mont Kaïlas” c’est – à dire Shiva. Il date du 8ème s. Le sanctuaire principal est entouré de deux cours. Toute l’iconographie est centrée sur les mythes shivaïtes. Le dieu est représenté comme un Roi et un Maître Spirituel, la plupart des reliefs donnent un témoignage de ce que pouvait être la vie d’un prince Pallava au temps de la plus grande puissance guerrière de la dynastie.     A l’O de la grande cour sont disposées plusieurs chapelles et à l’intérieur de la cour intérieure, deux panneaux sculptés représentent Shiva comme “guru” enseignant des sages et vénéré par eux. Huit petites chapelles, des “rathas” séparent les deux cours, elle sont couronnées chacune d’une petite tour, une sikara.

Horaires – 06h00 à 18h00
Billet d’entrée: Gratuite
Billet d’appareille photo ou caméra: Gratuite

Le Vaikuntha Perumal Temple:

Le Seigneur des Collines et un nom de Vishnou qui fut aussi révéré par les rois Pallava. Ce temple offre des frises guerrière evoquant les conflits avec les princes Chalukya, au 8ème siècle. Il fut bati par Nandivarman I,  vers 735. Il présente une unité de coception qui servit de modèle à tous les temples postérieurs. Sa tour carrée le vimana s’élève à 20m, premières audances des architectes dravidien. Il subsiste quelquues peintures murales que l’on date du 8ème s. On peut aussi noter les monstres léonins qui se dégagent des piliers, comme à Mahabalipuram.

Horaires – 06h00 à 12h00 et 16h30 à 20h00

Puduchéry

Cette curieuse ville tamoule présente des aspects divers, certaines rues sont celles d’un village de l’Inde méridionale dans un cadre de cocotiers, d’autres, plus proches de la mer, présentent une apparence de sous-préfecture, françsaise endormie sous les tropiques. Aujourd’hui, Pondichéry est la capitale d’un Territoire de l’Union indienne qui rassemble également Karikal, Mahaé et Yanam. Ce n’est plus qu’un humble souvenir de l’Empire colonial d’Ancien Régime disparu après les guerres malheureuses du 18ème  s. Ce Territoire de 479 km². L’ancienne capitale des territoires français en Inde a été fondé en 1674 par François Martin, premier directeur de l’Est India Company. La ville est aménagée sur un plan en damier, avec des rues parallèles se coupant à angle droit. Sa promenade principale, Goubert Salai, qui se déroule sur 3k, de long du golfe du Bengale, appartenait au quartier français, avec ses élégantes demeures coloniales, ses boulevards bordés d’arbres, ses parcs, ses bars et ses cafés. Au-delà s’étendait un canal, aujourd’hui asséché, qui délimitait la ville tamoule, où vivait la poplulation locale.  

Un coup d’œil : Certains des temples religieux et monumentaux sont : Statue de Jeanne d’Arc, Government Square, Church of Our Lady of the Angle, Statue de Joseph François Dupleix, Manakula Vinayakar Temple, Aurobindo Ashram et Le Puducherry Museum

Shri Aurobindo Ashram et Auroville :

Pendant les premières décennies de ce siècle, beaucoup d’Indiens nationalistes trouvèrent refuge en territoire français, l’un d’entre eux, un sage et un philosophe, Sri Aurobindo abandonna les luttes politique pour la vie spirituelle. Il fonda un Ashram un centre spirituel où l’on espérait rechercher une synthèse des valeur de l’Orient et de l’Occident. A la mort d’Aurobindo en 1950, sa compagne et disciple, Française d’origine, devint l’inspiratrice de la Communauté, elle est devenue “la Mère” universellement connue dans la région de Pondichéry. Cet Ashram est aussi à l’origine d’un grand rêve, la création d’une cité internationale. Auroville sur les hauteurs qui dominent Pondichéry au N, où pourraient venir vivre tous les êtres épris d’une Réconciliation et d’une Fraternité universelles.  

Horaires – de 06h00 à 12h30 et de 17h00 à 22h00
Appareil photo – Aucune photographie à l’intérieur.

Gingee Fort :

Gingee (appelé Senji localement) Fort est une véritable prouesses d’architecture militaire, c’est trois citalelles, perchées de manière spectaculaire sur trois collines. Gingee Fort est cité comme un fort Chola du 11ème s. on raconte qu’il étais tenu par un chef de bergers nomades, les Kurumbars. Au 12ème s. un roi Holysala de Belur au Mysore s’empara de la position, mais a la génération suivante au Kurumbar reprit la place et y édifia un fort grâce à un trésore trouvé dans la montagne sacrée. En effet, avant d’être un oppidum préhistorique, le sommet le plus élevé avait été un haut lieu consacré à sept déesse que connaît encore la tradition locale. On peut voir encore un sanctuaire primitif à mi-hauteur du Rajagiri, il est dédié à l’une des sept déesses Senji-Ammal, que l’on appelle aussi Kamalakanni Ammal “la Dame au Lotus” qui dans la tradition brahmanique est la déesse Saraswati. La visite de la forteresse permet de retrouver des témoins de toute cette histoire. Il est conseillé de visiter Gingee entre décembre et février et de faire les escalades au premières heures du jour. L’effort sera récompensé par le panorama remarquable que l’on obtient des deux principaud sommets.  

Horaires – de 09h00 à 16h30
Appareil photo – Gratuite
Droit d’entrée: Rs. 100

Tiruvannamalai

Est une ville sainte des Hindous de l’Inde du Sud. Le temple d’Arunachala est dédié au culte shivaïte du “Tejas” ou “Tejo Lingam” c’est à dire la vénération de l’Energie créatrie sous la forme du Feu. Ce culte semble avoir succédé à un culte solaire (Aruna ou Surya, le Soleil, achala = immuable). Ce temple du Lingam du feu, est ainsi d’une certaine manière celui du Soleil éternel, force créatrice évoquée  par le Lingam étincelant. Il est situé au d’une montagne (malai) sacrée (tiru) un des plus grands sancutaires de l’Inde du Sud, son enceinte couvre une superficie de 10 ha. Le gopuram d’entrée formé de onze étage, sculptés,  atteint 60, de haut. Lieu saint où l’on obtien la libération du cycle des naissances  “Mokcha” les pèlerins y accourent surtout pendant les dix joursde fête de la pleine lune de Kartikai (nov-déc). Une des cérémonies situelles comporte une circumambulation de la colline.    

Horaire: 06 à 21h
Photographie est interdite
Droit d’entrée: Gratuite (mais charge pour le cérémonie)

Chidambaram

Chidambaram de l’autre côté de la rivière Vellar, au N du delta irrigué de la Kaveri, fut l’une des capitales des rois Cholas qui régnait sur le riche delta. La temple de cette ville sont parmi les plus anciens du S de l’Inde. Le temple de Nataraja (Shiva) daterait au moins du 6ème s. Une légende atteste qu’un roi Chola eut une apparation de Shiva dansant ou Nataraja “le roi de la Danse sacrée” ou encore Natesa (Le Danseur). Cette danse représente l’énergie de l’Acte Créateur dans son dynamisme et sa Joie, c’est cette danse cosmique que toutes les sculptures de temple vont évoquer. Les quatre bras harmonieusement disposés de Shiva emporté dans le mouvement de tout son être veulent exprimer la continuité des mouvements rythimiques, cette fifure du dieu si populaire dans le monde dravidien et si bien traduite par les bronzes anciens est peut-être née sur les bords de la Kaveri.   

Horaires – de 08h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00
Appareil photo – Aucune photographie à l’intérieur.

Kumbakonam

Située sur la rive sud de la Kaveri, c’est l’une des villes sainte du Tamil Nadu, à l’instar de Kanchipuram, c’est ici que, selon la légende, la flèche de Shiva aurait brisé le pot de terre cosmique contenant le divin nectar de la création. Kumbakonam doit à ce mythe  son nom et son caractère sacré. Aujourd’hui la ville incarne les valeurs culturelles traditionnelles de la terre tamoule. C’est aussi le centre marchand et artisanal de la région, connu pour ses textiles, ses bijoux et son travil du bronze. On raconte que lorsque le nectar divin s’écoula du pot de terre, il remplit le gigantesque Mahamaham Tank. C’est le terre sacré de Kumbakonam et aussit le lieu de la grande fête de Mahamaham qui se déroule tous les 12 ans. Le bassin sacré, renové par le Nayaka au 17ème s. Au nord se dresse le Kashivishvanatha Temple, dont le petit sanctuaire fait face à l’eau. A l’est du bassin l’Adikumbaheshvara Temple, du 17ème s. se dresse là où Shiva aurait brisé le récipient. Le temple possède une superbe collection de vahana “véhicule” utilisés lors des festivités pour transporter les divinités du temple.   

Darasuram:

Darasuram Le spectaculaire Airavatesvara temple à 4km de à l’ouest de Kumbakonam a été construit par le roi chola Rajaraja II. Il est dédié à Shiva, appelé ici Airavatesshvara “seigneur d’Airavateshvara”. La légende veut que, lorsque Airavata, l’éléphant blanc d’Indra, le dieu des Cieux, retrouva sa couleur perdue, il vénéra Shiva à cet endroit. Le temple à quatre niveaux possède un sactuaire et trois hall, dans le plus beau est le Rajagambira Mandapa, conçu comme un chariot de pierre tiré par des chevaux caparaçonnée et conduit par Brahma.  

Gangaikondacholapuram:

L’art Chola s’est diffusé dans toute la région de Tanjore. A 60 Km, Gangaikondacholapuram fut la capital de Rajraja II, au retour d’une expédition victorieuse dans le N-E, où il vaincu les Chalukya de Kalyana et prétendait avoir atteint le Gange. Le temple est de vingt années postérieur à celui de Tanjore, mais le roi vainqueur voulait surpasser la gloire de son père. C’est le même style qu’au temple de Brihadishwara, mais les détails architecturaux sont plus élaborés. L’enceinte fait songer à un fort. Le vimana semblerait plus trapu si ces arêtes légèrement incurvées ne lui donnaient pas plus de grâce.    

Thanjavur ou Tanjore

Pour qui n’a pas suivi la route du littoral, la découverte de la partie S du Tamil Nadu peut se faire à partir de deux centres bien dotés en ressources hôtelière, Trichy ou Tiruchirappalli et Madurai. C’est deux villes sont d’accès facile depuis Chennai par la route, le chemin de fer et l’avion. Il semble que l’étymologie de lieu s’explique ainsi “La ville de Roc sacré” (Tirou = sacré, sala = roc, palli = ville) de fait le site remarquable d’un roc abrupt dominant la plaine de 83 m suffit à rendre compte de l’établissement ancien d’un haut-lieu. Ce fut une capital Chola que se disputèrent tour à tour les rois Pallava de Kanchi et les Pandya de Madurai. Au 15ème s. elle tomba dans l’orbite de Nayaks de Madurai, d’abord sous la suzeraineté des rois de Vijayanagar, puis dans l’indépendance jusqu’à la conquête mahratee, enfin sous la domination britanique. Aujourd’hui Tiruchirapalli (Trichy) est la deuxième ville du Tamil Nadu.   

Un coup d’œil : Certains des temples religieux et monumentaux sont: Rockfort “Ucchi Pillayar” Ganapathy Temple, Sri Ranganathaswamy Temple, St. Joseph’s Church.

Rockfort “Ucchi Pillayar” Ganapathy Temple : 

Seul site à visiter en ville, la Fort du Rocher (Rock Fort). Position inaccessible, le fort fut démantelé au début du 19ème s. mais la nom est resté. Une rampe de 434 marches coupée de paliers mène au sommet où se dresse un temple voué à Ganesh ou Ganapati, le dieu à tête d’éléphant, antique dieu pré-aryen devenu, pour l’orthodoxie hindou; le fils de Shiva et de Parvati.  Le premier palier mène à une rue fait presque le tour du Rocher. On y trouve un mandapa de mille piliers, cette salle de réunion fut en partie détruite par une explosion en 1772, elle servai alors de poudrière.     

L’île de Srirangam

A 3 km au N de Rock Fort, s’étire une île de la Kavery (27 Km de long et 3 km de large). Le bras  N du fleuve prend le nom de Koledam ou Coleroon. Selon une ville tradition préhistorique “l’île” est un lieu sacré. Un pont de 32 arches franchit le Kavery, une inscription en anglais rappelle la résistance des Britanniques aux assauts français entre septembre 1751et septembre 1753, “résistance qui jeta les fondations de l’Empire britannique en Inde”. Les troupes coloniales de Puducherry occupèrent l’île sous les généreaux d’Auteuil et Law.

Le grand temple est dédié à Vishnou sous le nom de Ranganatha Swami ce qui signifie “le Maître Seigneur de l’Univers”. Le temple se disitngue mal de l’agglomération dont les maison envahissant les premières enceintes, il y en a sept, de moins en moins élevées au fur et à mesure que l’on se rapproche du sanctuaire entral. Au total 21 tours dominet les différentes portes. La première enceinte forme un rectangle d’un kilomètre de long sur 800 m de large. L’ensemble fut élevé entre le 14ème et le 17ème s.  

L’ascension d’un des premiers gopurams permet d’avoir une bonne vue de l’ensemble qui ne manque pas de grandeur. Les familles sacerdotales de Brahmanes habitent la deuxième enceinte. Le temple proprement dit ne commence qu’avec la quatrième mais il n’est pas permis aux non-Hindous d’y accéder. L’élément important de la visite est un immense mandapa de mille piliers (exactement 940) destiné à recevoir les pèlerins qui vinnent en foule pour les fêtes de Vainkuntha-Ekâdasi.   

Horaires – 06h00 à 13h00, 15h00 à 21h00
Billet Viewpoint – Rs.10 / – par personne,
Billet de caméra – Rs.50 / -. La photographie est interdite à l’intérieur du sanctuaire,
Caméra vidéo – Rs.100 / –

Chettinad (Karaikudi)

Karaikudi, au cœur du Chettinad compte plusieurs temples, dont le Pillaiyarpati Temple, du 7ème s. dédié à Ganesh. On y trouve aussi de belles demeurs de Chettiars, et des magasins d’antiquités foisonnants de trésor. La région est connue pour sa cuisine épicée, dont l’une des spécialités est le poulet au poivre. Préparés dans des récipients en cuivre, les plats sont servis sur des feuilles de bananier.       

À partir du milieu du 19ème siècle, les marchands chettiars font bâtir des palais dans la région, grâce à l’argent amassé avec leurs activités économiques en Asie. Ils sont de styles architecturaux divers (inspirés du style britannique, du néo-baroque ou encore de l’art déco), mais on n’en compte plus après l’indépendance de l’Inde en 1947, la prospérité des chettiars prenant fin. Beaucoup de palais sont vidés, appartiennent toujours aux descendants ou bien sont simplement gardés, sans mobilier. Dans la mesure où ils coûtent cher à entretenir, certains sont démantelés pour vendre ensuite les matériaux de construction qui les composent. Deux architectes français, Bernard Dragon et Michel Adment, ont créé une ONG au début des années 2000 afin de défendre leur conservation auprès du gouvernement du Tamil Nadu et obtiennent finalement l’inscription de trois villages dans une liste indicative de l’UNESCO.

Madurai

À 138 Km au S-O de Trichy et environ 491 Km de Chennai, Madurai est une ville de plaine (altitude 100m), au climat plus sec et plus chaud qu’à Chennai (Madras). Avec ses 30,38,252 âmes, Madurai est la seconde ville du Tamil Nadu et sans doute sa plus vieille capitale. En fait deux villes se juxtaposent, la cité ancienne et la ville moderne avec son universités et ses usines textiles. Les gens de Madurai se considèrent comme les plus fidèles héritiers de la tradition tamoule et prétendent que leur langue constitue le Tamoul le plus pur. Quoiqu’il en soit c’est un des centres les plus authentiques de la culture dravidienne.

Madurai est étroitement associée au célèbre Minakshi Temple. Au fil de siècle, la localité sur les rives de la Vaigai joua un rôle majeur pour la culture tamoule. Voici 2000 ans, elle accueillait les célèbres Sangam qui donnèrent au lettres tamoules quelques-un de ses chefs-d’œuvre. Entre le 7ème et le 9ème s. la captiale des Pandya vit prospérer les arts et le commerce avec Rome et la Chine. Plus tard elle fut intégrée à l’Empire des Vijayanagar, avant des devenir la capitale des Nayaka au 17ème s. Aujourd’hui, la religion et la culture continuent à jouer un rôle important. 

Un coup d’œil : Certains des temples religieux et monumentaux sont : Meenakshi Sundareshvara Temple, Tirumalai Nayaka Palace (Mahal), Alagar Koil, Vaigai Dam, Gandhi Museum, St Maryes Cathedral, Iscon Madurai, Banana Market.

Meenakshi Amman ou Meenakshi-Sundareshwara Temple:

C’est le centre spirituel et culturel autour duquel s’édifie la ville cité.Meenakshi est “La déesse aux yeux de poisson” Il s’agit sans doute d’un culte préhistorique. Lorsque triompha la Shivaïsme aux premiers siècle de notre ère, l’orthodoxie brahmanique annexa la déesse en la transformant en épouse de Shiva et en l’assimilant à Parvati, la cérémonie du mariage du dieu et de la déesse est encore une des cérémonies rituelles du temple. Meenakshi est devenue l’une des formes et son époux est connu ici comme le “Seigneur de la Beauté” Shri Sundareshwara. Le lotus, qui dans la symbolique indienne, et à la fois évocation du sexe féminin, symbole du bonheur et du Séjour des dieux, et un thème que l’on retrouvera constmment dans l’iconographie du sancturaire.  Le temple actuel fut bâti sous l’impulsion d’un fameux prince du 17ème s. le Nayak Tirumalai, le bienfaiteur du temple de Srirangam. En parcourant les nombreux couloirs, les hall et les salles multiples, le visiteur découvrira là, mieux que nulle part ailleurs, ce qu’est l’activité religieuse d’un temple hindou, surtout aux heures de la prière, de bonne heure le matin ou à la tombée du jour. La temple a la forme d’un quadrilatère de 251 m sur 237. On peut entrer par l’Est ou l’Ouest. Le plus pratique est de prendre le gopuram Ouest. Tourner à drointe dans la première cour, entre les deux enceintes, abandonnée aux mendiants, aux vaches et aux siges, et se diriger vers l’imposant gopuram Sud, du sommet (60 m, où l’on accède par des escaliers difficiles), on jouit d’une vue remarquable sur l’ensemble. Les onze tours de ce temple sont les exemples les plus baroques du goût indien, les sculptures foisonnantes rehaussées claires sont d’un effet plus curieux qu’esthéque et les meilleurs photographies sont encore celles en noir et blac.   

Horaire – 05h00 à 12h30, et 16H00 à 22H00
Billet d’entrée – Rs.50
Billet d’appareil photo – Rs.30
Caméra vidéo – Rs.100

Le Palais du Nayak Tirumalai

Le Palais du Nayak Tirumalai, à environ 800m au Sud-Est du grand temple, révèle l’influence de l’art moghol sur l’art  traditionnel hindou, ce sont les débuts de l’art indo-mauresque (que les Anglais appellent indo-sarracenic). Ce palais fut restauré en 1870 par le gouverneur de Chennai. Lord Napier. On notera la belle teinte ocre de la cour intérieure avec ses massif piliers. La cour de 3900m² et entourée piliers circulaires massifs. A l’ouest, la Throne Chambre est une vaste salle couronnée d’un dôme octogonal. Elle mène à la Dance Hall, qui abrite des trouvailles archéologique.  

Horaire – 09h00 à 17h00,
droits d’entrée – étranger Rs.50
Billets de caméra – Rs.30
Billets de Caméra vidéo – Rs.100

Musée Gandhi

Au nord de la rivière Vaigai s’étendent les nouveaux quartiers, avec les édifices publics, les cubs, les piscines, les hôtels. Là se trouve également le Musée Gandhi, installé dans un ancien palais, avec des annexes, en plein air, des photographies, des souvenirs divers, des objects, des manuscrits évoquent l’activité du Mahatma, ainsi que la vie villageoise de l’Inde méridionale. 

Rameshwaram:

À 170 Km Est de Madurai, en passant par Ramanathapuram, on atteint Rameshwaram. La ville du Seigneur Rama, est batie dans une île (45 km de long sur 7 km de large). Le site traditionnellement sacré, est le premier élément de l’archipel qui unit l’Inde à Ceylan entre le golfe de Mannar et le détroit de Palk (Palk strait). Le temple actuel date du 18ème s. il est dédié à Shiva et consacré une réconciliation de groupes shivaïtes et vichnouites. Enceinte vaste (340m sur 200) en bordure d’un lac d’eau douce, agréable perspective de côtes tropicles. On entre dans le temple par une porte de 30m de haut. Les larges couloirs sculpté forment l’élément architectural le plus important de ce temple, il se développent sur 1.200 m à l’intérieur de l’enceinte. Parcours impressionnant, ainsi une file de 200m offre une  perspective étonnante par son équilibre et le rythme de sa progression. On a dénombré plus de 3000 colonnes sculptés, aspect d’ensemble massif et raffinement des ciselures, puissance et élégance expriment le génie des inspirateurs, la longue patience des artisans et leur foi profonde.      

Coimbatore

À 500 km de Chennai, la ville de Coimbatore est la second cité industrielle de l’État (coton, tabac, industries alimentaires etc.). Elle est située dans un bassin semi-aride au pied des contreforts des Ghâts occidentaux, à 425 m d’altitude, et sa population atteint 1,601,438 âmes. Temple intéressant à Perur (5Km). Le passage de Palghat mène à la côte de Kerala, c’est un vieux couloir historique.

Kodaikanal

Avec ses vallées verdoyantes, ses plantations en terrasses et son climat agréable, Kodaikanal est une station climatique très appréciée. La localité, surnommée Kodai, a été décourverte par des missionnaires américains vers 1840. Séduits par le climat et la pureté de l’environnement, ils y créèrent un sanatorium puis une école internationale en 1901. Elle s’étend désormais autour du Kodai Lake, un lac artificiel en formes d’étoile, créé par le barrage contruit par Sir Levinge en 1863. Le chemin de 3 km de long autour du lac permet une promonande agréable. A l’est du lac, le Bryant Park est connu pour sa collection de plantes et son exposition florale annuelle, qui se tient en mai.

Ooty (Udhagamandalam)

à 89 Km de Coimbatore et 160 Km de Mysore, est la principale résidence d’été des Nilgiri, elle fut créé par les Britannique à cause de son climat idéal pendant les chaleurs de mi-juin. Ooty est à 2286m d’altitude, près d’un lac. L’industrie photographique s’y est implantée. Les pittoresque Nilgiri ou montagne bleues à la jonction des Ghât occidentaux, doivent leur nom au kurunji un arbuste dont les fleurs teintent les payages de bleu tous les 12 ans. Ooty s’enorgueillet d’être là que s’achève l’itinéraire du Blue Mounatain Train.  

Coonoor

Est à 1830 m d’altitude, beau jardin botanique Sim’s Park, vaste de 12 ha. station pomologique et institut Pasteur. 

Kanyakumari (Le Cap Comorin)

A 235 km de Madurai et 87 km de Trivandrum, Kanya Kumari est le “Cap de la Vierge” attribut de la déesse Durga. Ce nom est au moins attesté depuis le début de notre ère. Ptolémée le nommait Komaria Akronn. Marco Polo signala ce point remarquable comme Comori. Qui connaît en Europe certains caps “finistères” ne peut être déçu que par le modestie du promontoire qui termine ici le sous-continent indien. Et pourtant, face au Sud nulle terre jusqu’à l’Antarctique. Tout près, un mémorial de Gandhi. L’îlot qui fait face au cap, vers l’Est, fut l’une des retraites du sage Vivekananda le grand propagateur de la pensée hindous dans le monde occidental à la du 19ème s.  

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