CLIMAT & GÉOGRAPHIE DE L’INDE
La Géographie de l’Inde
L’Inde est le deuxième pays le plus peuplé et le septième pays le plus grand du monde.
L’Inde de part sa taille possède une grande diversité de paysages, de hautes montagnes enneigées notamment dans l’Himalaya, des déserts (désert du Thar), des collines, des plaines et des plateaux (hauts plateaux du centre et plateau du Dekkan). Les plaines fertiles (riz, blé, canne à sucre, maïs et coton) traversées par le Gange et l’Indus occupent les territoires au nord, au centre et à l’est, le plateau du Dekkan s’étend au sud. À l’ouest, le désert du Thar offre un paysage de roches ocre.
Le point culminant est controversé. D’après les autorités indiennes, il s’agit du K2 situé dans l’état Jammu-et-Cachemire (8 611 mètres). En dehors de cet état c’est le Kangchenjunga culminant à 8 598 mètres qui est le sommet le plus élevé.
Le littoral indien s’étend sur plus de sept mille kilomètres, elle est bordée à l’est par le golfe du Bengale et à l’ouest par la mer d’Oman. L’Inde possède deux archipels : les îles Laquedives et les îles Andaman-et-Nicobar.
Le pays a des frontières communes avec le Pakistan à l’ouest, la Chine, le Népal et le Bhoutan au nord et au nord-est, avec le Bangladesh et la Birmanie à l’Est. Sur l’océan Indien, l’Inde est à proximité des îles de la République des Maldives au sud-ouest, du Sri Lanka au sud et de l’Indonésie au sud-est. L’Inde réclame également une frontière avec l’Afghanistan au nord-ouest.
Le climat en Inde
La meilleure saison pour visiter l’Inde se situe de mi-novembre à fin mars, sauf pour le Sud-Est et l’extrême Sud, à cause de la mousson tardive.
- On peut distinguer trois saisons :
Saison chaude : la chaleur domine entre février et mai dans le Nord s’élevant progressivement pour atteindre des sommets en mai. Les températures peuvent dépasser 45°C dans le Centre. - Saison humide : fin mai, la mousson débute avec de violentes averses, des orages et des tempêtes, remontant peu à peu du Sud vers le Nord puis s’étendant à tout le territoire, pour se terminer en octobre, sauf sur la côte sud-est où elle est la plus virulente entre octobre et décembre.
- Saison froide : les températures baissent sensiblement au nord entre octobre et janvier, alors qu’au sud elles restent constamment douces.
La meilleure saison pour un voyage en Inde
La meilleure saison pour l’ensemble du pays se situe de novembre à mars, toutefois, chaque région possède son climat propre.
Au Rajasthan : le climat est désertique à l’ouest, il fait très chaud en avril-mai. La saison des pluies (mousson) s’étend de juin à septembre
Au sud : le climat est équatorial et connaît une mousson plus tardive, en octobre et novembre dans la région de Madras. Fortes averses, transports parfois perturbés.
Au Cachemire et Sikkim : le climat est montagnard, préférez juillet et août pour vous y rendre.
Températures (en degrés centigrades, maxi à l’ombre)
Ville | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sep | Oct | Nov | Déc | Année |
Srinagar | 8 | 9 | 13 | 16 | 17 | 18 | 19 | 19 | 18 | 16 | 13 | 10 | 15 |
Delhi | 21 | 24 | 29 | 36 | 40 | 39 | 35 | 34 | 34 | 34 | 28 | 23 | 31 |
Jaipur | 24 | 27 | 32 | 37 | 41 | 40 | 36 | 34 | 34 | 35 | 31 | 26 | 33 |
Mumbai | 28 | 28 | 30 | 32 | 33 | 31 | 30 | 29 | 30 | 32 | 32 | 30 | 30 |
Chennai | 30 | 31 | 33 | 35 | 39 | 38 | 36 | 35 | 34 | 31 | 30 | 29 | 34 |
Pluies (hauteur en millimètre par mois)
Ville | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sep | Oct | Nov | Déc | Année |
Srinagar | 8 | 9 | 13 | 16 | 17 | 18 | 19 | 19 | 18 | 16 | 13 | 10 | 15 |
Delhi | 21 | 24 | 29 | 36 | 40 | 39 | 35 | 34 | 34 | 34 | 28 | 23 | 31 |
Jaipur | 24 | 27 | 32 | 37 | 41 | 40 | 36 | 34 | 34 | 35 | 31 | 26 | 33 |
Mumbai | 28 | 28 | 30 | 32 | 33 | 31 | 30 | 29 | 30 | 32 | 32 | 30 | 30 |
Chennai | 30 | 31 | 33 | 35 | 39 | 38 | 36 | 35 | 34 | 31 | 30 | 29 | 34 |
FORMALITÉS & VISA EN INDE
- Pour votre voyage en Inde, vous devez absolument être en possession d’un passeport avec une validité de plus de six mois après votre retour et de trois pages vierges consécutives.
Visa obligatoire à faire avant le départ. - Demande de visa en ligne (sous certaines conditions) : https://indianvisaonline.gov.in/visa/tvoa.html
- Pour les autres demandes : http://www.vfsglobal.com/india/france/index.html
Vous pouvez également obtenir votre visa auprès d’agences spécialisées telles qu’Action-Visas ou Visas Express. - https://www.vfsglobal.com/india/france/
- Site à privilégier pour votre demande E-visa éponse sous 72 h maximum: https://indianvisaonline.gov.in/evisa/tvoa.html
- tuto E-visa en français : http://www.airindia.fr/images/pdf/tuto-e-visa.pdf
A prévoir avant saisie:
VIE PRATIQUE EN INDE
- Langue
L’Inde compte plus de 4 600 langues régionales ou dialectes.
22 d’entre elles sont considérées comme officielles, dont l’Indhi, la plus utilisée.
L’anglais est parlé par 5% de la population, et sert beaucoup pour les échanges inter-régionaux. - Quelques mots d’Indhi (langue du Nord):
Bonjour / au revoir = namaste / good bye
merci = dhaniovad (peu utilisé)
Oui / non / d’accord = han / nei / atcha
Allons-y = tchelo - Décalage horaire
Il y a 4h30 (en hiver) et 3h30 (en été) de décalage entre l’Inde et la France.
Quand il est midi à Paris, il est 16h30 (en hiver) et 15h30 (en été) en Inde. - Courant électrique
Le voltage est de 220 V, adaptateur conseillé
Coupures fréquentes en été. - Téléphone & Internet
Vous pouvez acheter une carte Sim locale (votre téléphone doit préalablement être débloqué).
Demandez conseil à votre opérateur.
Le Wifi est proposé dans la plupart des hôtels (gratuit ou non).
Possibilité d’acheter une carte SIM locale, le portable doit être débloqué. - Code pays : 91
- Depuis la France :
Vers l’Inde, 00 + 91 (indicatif de l’Inde) + indicatif de la ville (sans le 0 du début) + numéro du correspondant.
Depuis l’Inde :
Vers la France, 00 + 33 + numéro à 9 chiffres (sans le 0 du début) du correspondant.
La plupart des hôtels disposent de réseau wifi (gratuit ou à faible coût).
MONNAIE & ARGENT EN INDE
La monnaie indienne
L’euro se change à l’aéroport, dans les hôtels, nombreux ATM (limite maximum de retrait est de 10 000 INR).
Monnaie nationale : Roupie Indienne (INR)
Vous pouvez faire du change à l’aéroport, à la banque et dans les bureaux de change à travers le pays
(1 € = 78,5155 INR, 27.03.2018).
Gardez les reçus pour changer au départ, la roupie n’a pas cours en Europe et ne peut être échangée.
Conservez vos tickets pour convertir vos ringgits au départ.
Cartes de paiement et retrait d’espèces
Vous pouvez changer vos euros dans les banques et bureaux de change.
Pour les retraits d’espèces, le réseau de distributeurs automatiques est bien répandu dans les villes, pensez à retirer avant de partir pour un trek ou dans une région rurale.
Vous pouvez payer avec votre carte dans de nombreux hôtels et boutiques.
En cas de vol, contactez le numéro communiqué par votre banque (que vous aviez sauvegardé en copie et sur votre email !).
Le coût de la vie
L’Inde est un pays très abordable bien qu’il soit également possible de mener la grande vie !!
Par exemple :
- Plats : 150-300 roupies
- Bouteille d’eau : 20-50 roupies
- Bière Kingfisher 500ml : 200-300 roupies
- Lassi : 10-20 roupies
- Chai : 10-20 roupies
- les prix des musées et sites : plus ou moins 250 roupies (3,50 €)
- Si le prix n’est pas affiché vous pouvez marchander, toujours dans le respect de l’autre. Ne commencez à négocier que si vous avez réellement envie d’acheter
Les pourboires
Il est de coutume de laisser des pourboires :
- Chauffeur : 200 roupies par jour
- Guide : 300-500 roupies par jour
- Petits services : 10-20 roupies
Le service (10%) et les taxes gouvernementales (5%) sont à ajouter à vos factures d’hôtels et de restaurants.
Pour ne pas encourager la mendicité, nous vous encourageons à ne rien distribuer pendant vos visites (bonbons, argent, jouets, stylos…). Si vous souhaitez faire un don en espèces ou en nature, il convient de se renseigner auprès de votre guide ou d’une association qui saura vous conseiller. Il n’est pas non plus recommandé d’emmener des affaires à donner depuis votre pays d’origine car en achetant sur place, vous pourrez contribuer à faire fonctionner l’économie locale et répondrez vraiment aux besoins des personnes dans le besoin.
Quelques conseils
- Refusez systématiquement les billets scotchés ou déchirés sur les bords : il vous serait impossible de vous en server
- Pensez à garder sur vous de la monnaie et des petites coupures pour vos menues dépenses
- Les antiquités sont soumises à autorisation
- Les objets en ivoire, oursin, étoiles de mer, coraux sont interdits à l’exportation
- L’achat de contrefaçon est illegal
VACCIN, SANTÉ & SÉCURITÉ EN INDE
Vaccins et traitements conseillés pour voyage en Inde
Aucun vaccin n’est administrativement obligatoire pour les voyageurs en provenance d’Europe.
Les prérogatives peuvent varier en fonction de la zone visitée.
Les vaccins suivants sont conseillés :
- DT Polio
- Hépatites A et B
- Rougeole, oreillons et rubéole
- Varicelle
- Typhoïde
Pensez à souscrire une assurance et emporter avec vous votre numéro d’assuré et numéros à contacter en cas d’urgence.
Si vous suivez un traitement emmenez vos ordonnances et vos médicaments dans leurs emballages d’origine.
Trousse à pharmacie de voyage : des antibiotiques, un antidiarrhéique, un antihistaminique, un antiseptique, du paracétamol, des pansements, des lunettes de secours, de l’antimoustique, de l’écran total, de la crème pour soigner piqures et brulures et vos médicaments habituels.
Consultez votre médecin avant le départ et le site du Ministère des Affaires étrangères
Pour plus de renseignements, vous pouvez vous reporter au site du ministère de la santé
Nourriture
- Lors de votre voyage en Inde, il convient d’observer quelques précautions:
• L’eau n’est pas potable
• Evitez les glaçons
• Evitez les légumes crus et les fruits non lavés, non pelés, non cuits
• Evitez les produits laitiers sauf lait bouilli et yaourts
• Plats souvent très épicés
• Evitez les produits surgelés
En ce qui concerne les restaurants, privilégiez les plus fréquentés.
Sécurité
En Inde, il n’y a pas de problème majeur. Mais comme partout ailleurs, tout voyageur se doit de respecter quelques règles simples :
- Ne jamais confier ses documents officiels à quiconque et toujours avoir sur soi une photocopie de son passeport et de son visa. Une photocopie de son billet d’avion peut également s’avérer utile en cas de perte du billet. Pensez par exemple à vous envoyer un email avec ces documents en copie
- N’affichez aucun signe extérieur de richesse
- Afin de respecter les traditions locales, éviter de porter des habits courts, moulants, sans manche ou décolletés, donc pas de short / jupe / débardeurs ou autre habits susceptibles de choquer les populations locales (particulièrement pendant la visite de sites religieux, rencontres avec des familles…). Eviter les maillots de bain trop échancrés, même dans les hôtels
- Ne laissez pas vos effets personnels sans surveillance ou ne les confiez pas à des inconnus
- Ne suivez pas de faux représentants des offices de tourisme. Les représentants officiels se trouvent dans leurs bureaux
- En toutes circonstances gardez votre calme, ne vous emportez pas cela ne fera qu’aggraver la situation
- A l’aéroport, prenez le taxi à la station où il y a une file d’attente
- Ne changez pas votre argent au marché noir
- Ne soyez pas trop naïfs!
- Certaines régions connaissent des troubles, reportez-vous au site du Ministère des Affaires Etrangères
TRANSPORTS EN INDE
Train : très bon réseau hérité des anglais, mais temps de trajets longs et pas d’arrêts pour visiter
Bus : trajets longs et nombreux arrest
Voiture avec chauffeur : la meilleure solution pour les visites régionales (Rajasthan, Karnataka, Kerala)
Prendre l’avion en Inde
Arrivée internationale : il existe deux grands aéroports internationaux dans le Nord (Dehli et Kolkata) et deux dans le Sud (Mumbay et Chennai). Il est possible de rejoindre d’autres villes desservies par des lignes internationales comme Bengaluru.
La compagnie aérienne nationale est Air India.
Vols directs avec Air India, avec une escale à Delhi, la compagnie dessert aussi Kolkata, Amritsar, Ahmedabad, Udaipur et Patna. Air France propose également des directs de Paris à Dehli, comptez 8 heures de vol. De nombreuses compagnies proposent des vols en direction de l’Inde avec des escales Lufthansa (via Francfort), Swiss (via Zurich), Jet Airways (via Milan), Emirates (via Dubai) ou Qatar Airways (via Doha). Comptez alors entre 11 et 14 heures de voyage.
Vols intérieurs : c’est une solution indispensable pour se rendre d’une région à l’autre ou pour gagner du temps d’une ville à l’autre.
Plusieurs compagnies aériennes proposent des vols intérieurs comme Air India, Jet Airways, GoAir, IndiGo, Kingfisher, Spicejet.
Sur les vols intérieurs, les compagnies aériennes n’autorisent que 15kg en soute (sauf SpiceJet qui autorise 20kg). Tout kg supplémentaire devra être réglé sur place en INR au comptoir d’enregistrement au prix de INR 250.
Prendre le train en Inde
C’est une excellente occasion de partager un peu l’intimité des autochtones.
Il n’est pas recommandé de manger ce qui est offert dans le train (sauf les biscuits en sachet ou l’eau minérale) et donc il est prudent de se munir d’un peu de nourriture afin de faire face aux petits creux et éventuels retards…
Pour un trajet de nuit, un drap, une couverture et un oreiller sont fournis sur place et il convient de faire son lit. Le tout est normalement propre mais un ‘sac à viande’ peut aussi être emporté. Il est conseillé de se munir d’une torche dans le cas où l’on se réveille la nuit pour aller aux toilettes.
La cabine 2eme classe comporte 04 couchettes + 02 couchettes dans le couloir. Les valises sont glissées sous la couchette du bas et peuvent être attachées avec chaînes et cadenas (à acheter à l’avance).
Pour le réveil, il est conseillé de ne pas compter sur le contrôleur…mais d’avoir son propre réveil. Les gares sont souvent mal indiquées et il convient de se référer à l’heure d’arrivée mentionnée sur le billet pour se repérer.
Prendre le bus en Inde
Le réseau est très développé, les bus constituent le moyen le moins cher pour se déplacer. Les routes (et la conduite) sont parfois périlleuses et les risques d’accidents, toujours présents, évitez les bus de nuit.
Il existe des compagnies privées et publiques qui offrent chacune des bus « ordinaires » souvent déglingués mais pas cher et des bus « Deluxe ».
Privilégiez les bus des compagnies publiques, plus fiables.
La voiture en Inde : avec ou sans chauffeur
La voiture est le moyen de transport le plus pratique pour visiter la péninsule dans ses moindres recoins. Cette solution vous permettra de découvrir toutes les beautés du pays facilement et sans perdre de temps.
Nous vous déconseillons une location de voiture sans chauffeur.
Alors laissez-vous conduire et optez pour une location avec chauffeur anglophone et pourquoi pas guide francophone qui apporteront une touche locale à votre voyage en partageant avec vous leurs connaissances du pays.
Faites bien attention à ce qui est inclus dans le forfait (frais du chauffeur : hébergement, nourriture ; essence ; kilométrage)
Enfin n’oubliez pas les pourboires à la fin du voyage !
Passer les frontiers
Vous pouvez rejoindre l’Inde par la route depuis le Bangladesh, le Bhoutan, le Népal et le Pakistan.
Vous devez être muni de votre visa, il ne vous sera aucunement délivré aux frontières.
HÉBERGEMENT EN INDE
L’hébergement fait partie intégrante du voyage, il est donc important de s’y retrouver afin de choisir le type de logement qui vous correspond le mieux. L’Inde offre une large palette d’établissements, de petit budget à haut de gamme.
Les horaires sont généralement 14h-12h.
Petits hotels
Les pensions, auberges de jeunesse, «retiring rooms» des gares ferroviaires aux prix très modestes sont généralement réservées aux touristes locaux et offrent des prestations basiques.
Standard
- Hôtels de type 2* norme française (3-4* norme locale) : simple, propre et avec salle de bain privée. Confortables mais souvent sans charme dans des bâtiments modernes en béton. Ils offrent TV, clim, personnel avec anglais léger, bouilloire, coffre, minibar, parfois Wifi et possèdent généralement bar et restaurant.
- Confort
- Hôtellerie de charme, chambre confortable, décor soigné, service attentionné. Ce type d’établissement se développe dans les grandes villes et à la campagne pour ceux qui aiment profiter du charme local : hôtel de charme type ancien palais de maharajas, boutique hôtel, écolodge…
- Luxe
- La plupart des grandes chaines internationales cinq-étoiles modernes (Shangri-La, Hilton, Sheraton, Four Season) sont présentes en Inde ainsi que des anciens palais (Haveli) reconvertis.
- Chez l’habitant, temples
- Il est possible de partager la maison des locaux (notamment au Ladakh, Darjeeling et Sikkim), de partager un moment chaleureux, de découvrir leur mode de vie, d’apprendre avec eux à cuisiner, jouer aux cartes… Vous pouvez également tenter une expérience plus spirituelle en séjournant dans un « ashram » (lieux de retraite spirituelle), « gurdwara » (temples sikhs) ou « dharamsala » (gîtes pour pèlerins). Il faudra se contenter alors d’un confort sommaire et d’une salle d’eau rudimentaire mais l’expérience est unique !
L’Inde vous offre toute une palette de logements à découvrir, de l’hébergement simple et convivial chez un habitant à des structures haut de gamme chargées d’histoire pour vivre les «1 001 nuits». A vous de choisir votre mode d’hébergement ou de mélanger les styles pour une découverte encore plus riche !
ARGENT
Devises et/ou cartes de crédit
L’importation et l’exportation de roupies indiennes étant interdite, nous vous conseillons de vous munir d’euros en billets ou travellers que vous aurez la possibilité d’échanger au fur et à mesure de votre voyage. Egalement, la présence fréquente de distributeurs automatiques (ATM) rend le retrait d’espèces aisé, surtout dans les grandes villes, attention toutefois aux commissions bancaires prélevées à chaque retrait.
Les paiements par cartes de crédit sont acceptés dans la plupart des magasins fréquentés par les touristes ainsi que dans les grands hôtels, moyennant une commission supplémentaire.
A noter : certains de nos clients nous ont dit avoir pu changer des roupies indiennes à l’aéroport de Paris. Nous vous conseillons de ne pas le faire, les cours de change y sont très bas par rapport à ceux pratiqués en Inde et il est, du reste, interdit d’importer des roupies.
De plus, les travellers cheques peuvent poser problème au moment du retrait d’espèces. Les banques indiennes sont en effet extrêmement sévères sur la ressemblance des signatures.
Change:
Vous aurez la possibilité de changer vos devises dès votre arrivée à l’aéroport, dans la plupart des grands hôtels ainsi que dans les banques. Afin de pouvoir ré-échanger ces roupies au moment de la sortie du territoire indien, n’omettez pas de demander un certificat de change au moment de la dernière transaction de change.
VETEMENTS
Nous vous conseillons d’emporter :
des lainages pour les matinées et soirées fraîches, mais surtout pour les variations de température dues à la climatisation,
- des vêtements en coton ou en lin, faciles à laver et à sécher, pour les excursions dans la journée. Tee-shirts et shorts (Pantacourt pour les femmes) sont également recommandés. Pantalons et hauts à manches
- longues surtout pour se protéger des moustiques.
- une tenue de ville pour les soirées dans les grands hôtels,
- des sandales, espadrilles ou chaussures de sport, plus agréables que les chaussures de ville.
- une paire de vieilles chaussettes que vous pourrez utiliser pour entrer dans les lieux religieux
- un châle ou une étole pour les femmes pour s’en couvrir les épaules sur les sites religieux
- Mention spéciale pour les dames : les tenues légères, de type hauts très décolletés et jupes ou shorts très courts, moulants et/ou transparents sont à proscrire.
COURANT ELECTRIQUE
Il est généralement de 220 volts. La plupart des hôtels étant aux normes internationales, vous munir d’un adaptateur n’est pas indispensable. Attention cependant aux fréquentes coupures de courant.
PHOTOGRAPHIES ET VIDEOS
Des sites
Sur certains sites, comme le Taj Mahal à Agra, les caméras vidéo étant interdites, il vous sera demandé de les déposer à l’entrée. Certains appareils photo étant maintenant équipés de caméras vidéo, nous vous demandons de respecter les règles de sécurité et de ne pas utiliser l’option vidéo sur ces sites.
Les photographies sont interdites sur les aéroports, les installations militaires et stratégiques ainsi que dans certains temples. De nombreux forts et palais font payer un droit pour les appareils photos et caméras vidéo que vous devrez acquitter à l’entrée.
Des personnes
De manière générale, il conviendra de demander l’assentiment de la/des personne(s) que vous souhaitez photographier ou filmer surtout dans les villages ou certaines personnes pourraient être gênées. Nous vous demandons de ne pas photographier en cas de refus. Si la/les personne(s) photographiée(s) vous demande(nt) de l’argent, évitez de le faire dans la mesure du possible, sinon une somme de l’ordre de 5 roupies suffira.
TELEPHONES PORTABLES
Vérifiez, avant de partir, auprès de votre opérateur, que vous pourrez vous servir de votre téléphone portable en Inde. A l’arrivée (uniquement dans le terminal d’arrivée de l’aéroport), si vous le souhaitez, vous pourrez vous procurer une carte téléphonique, rechargeable. Pour cela, une photocopie de votre passeport, de votre visa ainsi qu’une photo d’identité vous seront demandées en même temps que l’acquittement des tarifs en vigueur. Plusieurs forfaits existent suivant la durée de conversation choisie. Nous pourrons vous aider dans cette démarche.
Nous attirons votre attention sur le fait que l’utilisation ou l’achat d’un téléphone portable satellite est illégal en Inde et que tout contrevenant s’expose à des sanctions pénales. Nous vous invitons donc à ne pas apporter/vous procurer ce type d’équipement.
ACHATS
Ils peuvent s’effectuer dans les magasins d’état (state emporiums) où les prix sont fixes, dans les petites échoppes et/ou bazars ou dans les magasins pour touristes où il est d’usage de marchander. Attention à la qualité des produits achetés dans les bazars. Vous aurez le choix entre les productions artisanales des différentes régions : tapis, papier mâché, poteries, artisanat en cuivre, bijoux, cuirs, textiles, soies et saris, sculptures sur bois, miniatures, etc.
BAGAGES
Attention au poids de vos bagages en particulier si des vols domestiques sont prévus durant votre séjour. La plupart des compagnies aériennes domestiques autorisent un poids maximum de 15 kgs par bagage par personne à mettre en soute et un poids maximum de 7-8 kgs par bagage par personne à transporter en cabine.
CUISINE
La cuisine indienne est une cuisine épicée comme chacun sait, mais l’occidental n’étant pas familiarisé avec l’Inde ne peut soupçonner l’infinie diversité et la richesse de ces plats épicés regroupés sous le terme de «curry» -les Indiens préfèrent le mot «masala» signifiant épice (à ne pas confondre avec le mot “chili” signifiant piment).
Dans le Nord de l’Inde, la nourriture de base est constituée par du pain sans levain, accompagné de viandes (pour les non-végétariens), de légumes et de divers masalas. Le pain peut se présenter sous la forme de minces galettes de blé (chapattis) ou de longs pains ovales (naans) cuits dans des fours de terre. La cuisine “mughlai”, héritée des riches traditions culinaires mogholes, que l’on vous servira à Delhi ou à Agra, est un délice pour le gourmet, mais hypercalorique.
Les spécialités du Sud de l’Inde sont traditionnellement plus épicées que celles du nord. Le ‘sambar’ (lentilles additionnées de légumes en dés), le ‘rasam’ (bouillon clair de légumes, parfumé au tamarin) et les ‘dosas’ (larges crêpes de farine de lentilles, croustillantes et dorées, fourrées de pommes de terre, fromage frais, oignons et feuilles de curry), constituent la base de la cuisine végétarienne du Tamil Nadu.
Egalement possible, les ‘idli’, petits gâteaux de riz étuvés à la vapeur, faciles à digérer, ou plus riches lorsqu’ils sont frits et préparés avec la même pâte que les dosas.
Le ‘toran’ (légumes verts sautés), l’’appam’ (gâteau de riz) et une avalanche de plats de poissons vous attendent au Kerala. Poissons et crevettes sont savoureux et le ‘meen’, ou ‘fish curry’, servi avec du riz, est un ‘must’ si vous séjournez dans cet état.
Dans tous les cas et quelle que soit la région visitée, ne vous privez pas (même pas sous le prétexte que vous pourriez être malade….)….
CULTURE & HISTOIRE DE L’INDE
Histoire
L’Inde est un foyer de civilisations parmi les plus anciens du monde, la civilisation de la vallée de l’Indus s’y est développée dès 5000 avant JC. Le sous-continent indien a abrité de vastes empires et est présent sur les routes commerciales dès l’antiquité. L’Inde est la terre de naissance de quatre religions majeures – l’hindouisme, le jaïnisme, le bouddhisme et le sikhisme – alors que le zoroastrisme, le christianisme et l’islam s’y sont implantés durant le Ier millénaire.
Le pays a été graduellement annexé par la Compagnie anglaise des Indes avant de passer sous le contrôle du Royaume-Uni au XIXe siècle.
L’Inde devient indépendante en 1947 après une lutte marquée par la résistance non-violente du Mahatma Gandhi.
Le pays est depuis 1950 une république parlementaire fédérale considérée comme la démocratie la plus peuplée au monde.
Aujourd’hui, l’économie indienne est la dixième du monde en PIB nominal et la quatrième en PIB à parité de pouvoir d’achat. L’Inde est considérée comme un nouveau pays industrialisé, cependant certains problèmes comme la pauvreté, l’analphabétisme, la corruption restent très importants.
L’Inde est un pays très divers sur le plan ethnique, linguistique et religieux.
- 1500 av JC : invasion des Aryens (peuples indo-européens), et débuts de l’Hindouisme, actuellement la troisième religion la plus répandue dans le monde après le Christianisme et l’Islam.
- 483 av JC : mort de Sakyamuni, dit Bouddha, à Kusinagar, petite ville de l’État de l’Uttar Pradesh enInde du nord.
- 326 av JC : invasion de l’Inde par Alexandre le Grand, roi de Macédoine.
- 321 à 184 av JC : empire Maurya (avec notamment l’empereur Ashoka), dynastie hindoue fondée par Chandragupta Maurya au départ d’Alexandre le Grand. Les Maurya formèrent le premier grand empire de l’Inde et régnèrent ainsi sur une grande partie du sous-continent jusqu’en -187, date à laquelle ils disparaîtront au profit de la dynastie Shunga.
- 319-510 : empire Gupta, dynastie régnant sur le nord de l’Inde de la fin du IIIe siècle au milieu du VIe siècle.
- 712 : arrivée des arabes et de l’Islam. Les conquêtes musulmanes des Indes commencent en 712 avec l’invasion du Sind (région qui appartient aujourd’hui au Pakistan) par les Arabes. Elles se poursuivent au XIe siècle et au XIIe siècle avec celle des Turcs et des Afghans attirés par les richesses des hindous et s’achève avec l’empire moghol au XVIe siècle.
- 800 à 1400 : royaumes Rajputs, littéralement “fils de prince”. Les rajpoutes forment la majorité des habitants du Rajasthan et une partie de celle du Gujarat.
- 1510 : installation des Portugais à Goa. Après plus de 400 ans de présence portugaise, l’Etat de Goa sera repris par les troupes indiennes en 1961, sous Jawaharlal Nehru, figure emblématique de l’indépendance indienne.
- 1526-1707 : empire moghol avec les empereurs Babur, Humayun, Akbar, Shah Jahan, Aurangzeb etc. En 1526, Babur conquiert Delhi et devient le premier empereur moghol. Cette période marque l’apogée de l’expansion musulmane en Inde puisque cet empire était à dominance islamique.
- 1600 : première charte commerciale accordée par la reine Elizabeth Ire d’Angleterre à la Compagnie britannique des Indes orientales. Le voyage inaugural a lieu en 1601, sous le commandement du navigateur Sir James Lancaster. Le premier comptoir anglais en Asie du sud est alors établi en 1612 à Surat, dans l’actuel Etat du Gujarât (côte nord-ouest). Progressivement, les Britanniques s’installent dans toute l’Inde.
- 1672 : les Français s’installent à Pondichéry, comptoir majeur situé au sud-est du pays. La ville est presque créée de toute pièce par les Français qui y font des aménagements considérables.
- 1857 : révolte des Cipayes (soldats indiens), mutinerie générale contre les Britanniques. Cette révolte est considérée comme la première guerre d’indépendance contre les britanniques. En l’absence d’un dirigeant national, les indépendantistes contraignent le dernier roi moghol, Bahadur Shah Zafar, à s’autoproclamer empereur d’Inde.
- 1858 : les britanniques reprennent le contrôle. Le pouvoir est officiellement transféré de la Compagnie britannique des Indes orientales à la couronne d’Angleterre. C’est le début du Raj britannique qui durera jusqu’en 1947.
- 1919 : massacre d’Amritsar. Le 13 avril, lors d’un rassemblement politique, des manifestants indiens non armés se font tuer par des soldats britanniques. C’est à l’issue de ce drame que Gandhi lance son programme de désobéissance civile contre le gouvernement britannique. Cet événement est considéré comme l’élément déclencheur de la chute du Raj britannique.
- 1947 : indépendance de l’Inde, scission du Pakistan et du Bangladesh, pays musulmans. S’en suit un exode transfrontalier durant lequel des dizaines de milliers d’hindous et de musulmans bravent les violences communautaires pour rejoindre leur nation respective.
- 1947-1991 : la famille Nehru au pouvoir. Jawaharlal Nehru, également connu sous le nom de Pandit Nehru, devient 1er ministre. Puis, c’est au tour de sa fille, Indira Gandhi, d’endosser ce rôle en 1966. Puis son petit-fils, Rajiv Gandhi, sera désigné à son tour en 1984, à la mort d’Indira.
- 2004 : Sonia Gandhi (centre-gauche), femme de Rajiv, cède son poste de 1er ministre à un sikh, Manmohan Singh. C’est le premier membre d’une minorité religieuse à accéder à la plus haute fonction politique du pays.
- 2007 : Pratibha Patil (centre-gauche) est la première femme à prêter serment en tant que présidente de l’Inde. Elle est également la première femme gouverneur du Rajasthan entre 2004 et 2007.
- 2012 : Pranab Kumar Mukherjee (centre-gauche lui aussi) succède à Patil comme président. Il est encore en fonction aujourd’hui.
Personnages célèbres
Mohandas Gandhi : Fondateur de l’Inde, apôtre de la non-violence
Jawaharlal Nehru : Premier Ministre de l’Inde de 1947 à 1964
Indira Gandhi : 3e Premier Ministre de l’Inde
J.R.D Tata : PDG de Tata de 1938 à 1991, 1er groupe indien (bus, textiles, TV…)
Laksmi Mittal : Homme d’affaires indien spécialisé dans l’industrie sidérurgique et président d’ArcelorMittal
Bhagawan Sri Sathya Sai Baba : Maître spirituel indien qui se présentait comme un avatar (incarnation divine) capable d’accomplir de nombreux miracles.
Ravi Shankar : Musicien sitariste et compositeur
Arundhati Roy : Ecrivain
Salman Rushdie : Ecrivain
Aishwarya Rai : Actrice, Miss Monde 1994
Shah Rukh Khan : Acteur Bollywood
M. Night Shyamalan : Cinéaste
Anish Kapoor : Sculpteur
Shilpa Gupta : Artiste
A voir avant de partir
« Le Fleuve » de Jean Renoir, 1951
Dans la région de Calcutta, au Bengale, une famille d’expatriés britanniques vit sur les bords du fleuve sacré où le père dirige une presse à jute. Sa fille aînée, Harriet, une jeune adolescente romantique, partage ses loisirs avec Valérie, la fille unique d’un riche propriétaire.
« Le tigre du Bengale » de Fritz Lang, 1959
Les aventures d’un jeune architecte européen, Harold Berger, aux Indes ou il a été chargé par Chandra, maharadjah d’Eschnapur, de construire une ville nouvelle.
« Le livre de la Jungle » de Walt Disney, 1967
La panthère Baghéera découvre dans la jungle un jeune enfant abandonné. Elle décide de le confier à une famille de loups qui l’élève comme un louveteau. Alors que Mowgli a dix ans, le tigre Shere Kahn approche du territoire des loups. Pour éviter à l’enfant une fin inévitable, les loups l’éloignent et décident de le confier aux hommes d’un village proche. C’est Baghéera qui le conduit. Pendant leur voyage, ils feront de nombreuses rencontres, parfois redoutables.
« Gandhi » de Richard Attenborough, 1983
Reconstitution historique à grand spectacle de la vie de celui que l’on surnomma le “mahatma”. La carrière de Gandhi comme avocat débute en Afrique du Sud où il défend les droits de la minorité indienne, ce qui a un grand retentissement dans son pays. Plus tard, dans ses luttes contre les Anglais, il prônera toujours la non-violence et usera essentiellement de l’arme de la grève de la faim.
« Le Mariage des moussons » de Mira Nair, 2001
Dans une demeure fastueuse de New Delhi, les Verma, une famille indienne, se préparent à célébrer le grand mariage de leur fille Aditi selon la tradition du Penjab. Des centaines de parents sont invités, venus des quatre coins du monde, de l’Australie à la Silicon Valley. Les préparatifs vont bon train, mais des incidents et des révélations vont venir épicer la noce.
« Samsara » de Pan Nalin, 2002
Après une longue période de réclusion au Nord de l’Inde, Tashi retourne auprès de ses compagnons lamas. Son amour pour Pema, une jeune femme, ébranle son engagement spirituel. Il rejoint alors le monde des hommes, Samsara.
« Devdas » de Sanjay Leela Bhansali, 2003
Devdas, le fils d’un riche propriétaire, et Paro, la fille d’un modeste voisin, s’aiment. Mais le père de Devdas n’accepte pas cette liaison en raison des différences sociales. Paro va alors épouser contre son gré un propriétaire plus âgé qu’elle…
« Mother India » de Mehboob Khan, 2004
L’Inde paysanne des années 60. La vie quotidienne d’un couple. Le mari brûle d’une passion non dissimulée pour sa femme. La nourriture vient à manquer, mais Rhada devient le symbole d’une Inde qui se libère, alliant à la fois tradition et modernité.
« Swades : nous, le peuple » de Ashutosh Gowariker, 2005
“Swades” est l’un des rares films “Bollywood” à montrer le vrai visage de l’Inde. C’est cela mais c’est aussi l’espoir ! L’idée qu’il est toujours possible de tout mettre en œuvre pour que les rêves se réalisent.
« Ayurveda » de Pan Nalin, 2005
Un documentaire sur la médecine holistique la plus ancienne du monde. Le réalisateur suit des médecins ayurvédiques lorsqu’ils traitent leurs patients avec des produits naturels comme des écorces d’arbre ou de la terre glaise.
« Le petit peintre du Rajasthan » de Rajkumar Bhan, 2007
Aniket vit avec sa femme Malati et leur fils Anirudh à Poona, une petite ville indienne qu’il quitte chaque jour à l’aube pour Bombay où il travaille. Un jour, il ordonne à sa femme de rassembler les affaires d’Anirudh pour partir en voyage…
« A bord du Darjeeling Limited » de Wes Anderson, 2008
Trois frères qui ne se sont pas parlé depuis la mort de leur père décident de faire ensemble un grand voyage en train à travers l’Inde afin de renouer les liens d’autrefois.Pourtant, la “quête spirituelle” de Francis, Peter et Jack va vite dérailler, et ils se retrouvent seuls, perdus au milieu du désert avec onze valises, une imprimante, une machine à plastifier et beaucoup de comptes à régler avec la vie… Dans ce pays magique dont ils ignorent tout, c’est alors un autre voyage qui commence, riche en imprévus, une odyssée qu’aucun d’eux ne pouvait imaginer, une véritable aventure d’amitié et de fraternité…
« Slumdog Millionaire » de Danny Boyle, 2008
Jamal Malik, 18 ans, orphelin vivant dans les taudis de Mumbai, est sur le point de remporter la somme colossale de 20 millions de roupies lors de la version indienne de l’émission Qui veut gagner des millions ? Il n’est plus qu’à une question de la victoire lorsque la police l’arrête sur un soupçon de tricherie.
Sommé de justifier ses bonnes réponses, Jamal explique d’où lui viennent ses connaissances et raconte sa vie dans la rue, ses histoires de famille et même celle de cette fille dont il est tombé amoureux et qu’il a perdue.
Mais comment ce jeune homme est-il parvenu en finale d’une émission de télévision ? La réponse ne fait pas partie du jeu, mais elle est passionnante.
« Sita chante le blues » de Nina Paley, 2009 (prix au Festival International d’Animation d’Annecy)
Sita, déesse indienne et épouse dévouée, est répudiée par son mari, Rama. Nina (la réalisatrice elle-même) dresse un parallèle entre sa vie et celle de Sita quand son propre mari, installé en Inde, met fin à leur mariage par e-mail…
« My name is Khan » de Karan Johar, 2010
Rizvan Khan est un enfant musulman qui a grandi avec sa mère dans le Borivali de Mumbai en Inde et qui souffre du syndrome d’Asperger. Adulte, Rizvan tombe amoureux d’une coiffeuse Mandira avec qui il se marie et s’installe à San Francisco.
« Gangs of Wasseypur» de Anurag Kashyap, 2012
Wasseypur, Inde. La ville voit s’affronter trois générations de gangsters, héritiers de deux clans. Celui de Shahid Khan, qui le premier se lança dans le pillage de trains britanniques, contre celui de Ramadhir Singh, au pouvoir sans partage sur la région.
4/ A lire avant de partir ou à mettre dans sa valise
« Mahabharata» anonyme, IVe avant J.-C.
Le Mahabharata est une saga mythico-historique, contant des hauts faits guerriers qui se seraient déroulés environ 2 200 ans avant l’ère chrétienne, entre deux branches d’une famille royale : les Pandava et leurs cousins, les Kaurava, pour la conquête du pays des Arya, au nord du Gange. C’est l’un des deux grands poèmes épiques de l’Inde, fondateur de l’hindouisme avec le Ramayana.
« Le Ramayana », anonyme, IIIe avant J.-C.
Le Ramayana est une épopée mythologique qui raconte la naissance et l’éducation du prince Rama qui est le septième avatar du dieu Vishnou, la conquête de Sītā et son union avec elle. L’œuvre raconte également l’exil de Rama, l’enlèvement de Sita, sa délivrance et le retour de Rama sur le trône.
« Le livre de la jungle » de Rudyard Kipling, 1894
Le Livre de la Jungle est un recueil de nouvelles dont chacune raconte une histoire qui se passe dans la jungle, et permettent de découvrir par différents côtés la destinée de Mowgli petit d’homme, son éducation, la vie sociale du monde des animaux, et les lois de la Jungle auxquelles tous sont soumis, les hommes aussi.
« L’odeur de l’Inde » de Pier Paolo Pasolini, 1962
En 1961, Pasolini vit un voyage en Inde. Il en rapporta un livre intensément lyrique.
« L’Inde où j’ai vécu » d’Alexandra David-Neel, 1969
A la lecture des romans de Jules Verne… De longues heures passées au musée Guimet… Ainsi est née la passion des voyages, et surtout le désir d’Orient, d’Alexandra David-Néel ! L’Inde où j’ai vécu est le récit de son premier voyage en Inde, à l’aube du XXe siècle. Les dieux hindous et les rites qui leur sont consacrés. Le système des castes et l’abolition de ” l’intouchabilité “. Les gourous, institution nationale aux mille formes. Les ” saints ” professionnels : ascètes, mystiques, philosophes, pèlerins… Tout ce qui fait la richesse de la religion hindoue est ici observé et commenté par celle qui se nommait ” orientaliste-reporter ” ! Une initiation captivante aux mystères et à la sagesse de l’Inde.
« L’équilibre du Monde » de Rohinston Mistry, 1995
Voici le grand roman de l’Inde contemporaine, réaliste, foisonnant, inspiré traversé par le souffle d’un Hugo ou d’un Dickens. L’histoire se déroule au cours des années 1970 et 1980.Dans le même quartier vivent des personnages venus d’horizons très divers : Ishvar et Omprakash, les deux tailleurs des «intouchables» ; Dina, la jeune veuve, qui, pour survivre, se lance dans la confection à domicile ; Maneck, descendu de ses lointaines montagnes pour poursuivre ses études ; Shankar, le cul-de-jatte, exploité par le maître des mendiants. Bien d’autres encore? À travers les heurs et malheurs de leurs existences, Rohinton Mistry, romancier anglophone né à Bombay, brosse une fresque qui est à la fois l’odyssée d’une nation et une parabole de la condition humaine. Un roman-fleuve qui nous emporte irrésistiblement.
« Le dieu des petits riens » de Arundhati Roy, 2000
Un portrait envoûtant de l’Inde moderne. Le destin de deux jumeaux confrontés à un drame qui influencera le reste de leur vie. Un best-seller mondial, récompensé par le prestigieux Booker Prize.
« Fous de l’Inde : Délires d’Occidentaux et sentiment océanique » de Régis Airault, 2002
L’Inde rendrait-elle fou ? Un psychiatre, Régis Airault, a constaté que, de Bombay à Goa, de Delhi à Pondichéry, un véritable syndrome indien touche les Occidentaux – pour la plupart des adolescents et des jeunes adultes – qui se rendent dans ce pays. Là plus qu’ailleurs, et de manière plus spectaculaire, il semble que notre identité vacille. Des personnes jusque-là indemnes de tout trouble psychiatrique éprouvent soudain, sans prise de drogue, un sentiment d’étrangeté et perdent contact avec la réalité. Plus curieux : ces troubles sont presque tous sans lendemain. Revenu chez lui, le voyageur en garde même un bon souvenir et, quelque temps plus tard, il n’a souvent plus qu’une idée en tête : retourner en Inde…Qu’est-ce donc qui nous attire en Inde ? Pourquoi sommes-nous si fragiles là-bas ? Et que nous apprend sur nous-mêmes cette expérience qui transforme en profondeur notre vision du monde ?
« La colère des aubergines » de Bulbul Sharma, 2002
Qui meurt dîne, La Colère des aubergines, Folie de champignons, Festin pour un homme mort… : quelques titres de ces récits donnent un avant-goût de leur saveur. Les histoires racontées, pleines d’odeurs de cuisine, puissamment évocatrices des rapports et des conflits entre les membres d’une maisonnée indienne, soulignent bien sûr le rôle déterminant qu’y jouent la nourriture et celles qui la préparent. Des femmes croquées sur le vif y livrent des instants de bonheur, des secrets de famille, d’amour, d’enfance qui ont parfois la violence du désir ou l’amertume de la jalousie. Mais les véritables héroïnes sont ces recettes qu’il s’agisse de confectionner un pickle de mangue, un gâteau de carottes ou un curry d’aubergines au yaourt, le lecteur goûtera, du palais et de la langue, l’alchimie des aromates indiens.
« Compartiments pour dames » d’Anita Nair, 2002
Un jour, Akhila décide de partir vers l’extrémité sud de l’Inde, là où se rencontrent l’océan Indien, la baie du Bengale et la mer d’Arabie, pour faire le point sur une vie qu’elle a l’impression de n’avoir pas vécue. Dans le train qui la conduit à destination, elle fait la connaissance de ses compagnes de voyage, avec lesquelles elle va partager toute une nuit l’intimité d’un compartiment pour dames. A travers leurs confidences Akhila cherche la réponse aux questions qu’elle se pose : une femme a-t-elle vraiment besoin d’un homme pour être heureuse, pour se sentir épanouie ? Comment trouver en soi la force de vivre la vie qu’on a choisie, de redevenir maîtresse de son destin ? En écoutant les femmes qui l’accompagnent, dont les récits reflètent ses propres contradictions, et en se replongeant dans un passé fait de renoncement, de sacrifices et de frustrations, Akhila comprend qu’elle seule peut trouver une issue à ses interrogations. Ce roman à plusieurs voix où, le temps d’un trajet partagé, s’entrecroisent des destins de femmes proches de nous par leurs forces et leurs faiblesses, est aussi celui d’un voyage à la découverte de soi qui éveillera des résonances en chacun ou chacune de nous.
« La vingtième Epouse » d’Indu Sundaresan, 2003
Intelligence précoce, beauté éclatante, volonté farouche Mehrunnisa, née en 1577, semble marquée par le Ciel pour une vie heureuse. Pourtant, elle a vu le jour sous une tente poussiéreuse et râpée ; chassé de son pays, la Perse, pour des raisons politiques, son père se demande s’il ne devra pas l’abandonner à une autre famille. La chance, l’amour et le courage vont transformer le destin de la fillette. La chance est celle de s’approcher de la cour d’Akbar, le monarque moghol dont le royaume s’étend de Kandahar à Bombay. L’amour, celui qu’elle éprouve à huit ans lorsque, pour la première fois, elle voit Salim, l’héritier du trône. Le courage, la force qui lui fera braver les intrigues de la cour, les trahisons d’État, les convenances, pour devenir enfin la vingtième épouse du jeune monarque – et la plus chérie. Sur les traces de cette héroïne fascinante, Indu Sundaresan déroule une épopée fastueuse où revit la splendeur de l’empire moghol.
« Promenade avec les dieux de l’Inde » de Catherine Clément, 2005
” Quel que soit le lieu de leur naissance, j’aime raconter les affaires des dieux. Leurs généalogies, leurs disputes, leurs amours me passionnent comme s’ils étaient de ma famille et puis, comment ne pas s’intéresser à des êtres capables de se transformer en nuage, taureau, serpent ? Désormais, je dispose d’une grande famille de dieux dont j’ai les portraits, dont je connais les tics, les préférences alimentaires, les phobies, les colères. En Inde, les dieux ne gênent pas l’immense démocratie à laquelle ils s’intègrent paisiblement. Ils ne sont pas exigeants. Une banane, une fleur, du sucre, parfois, une chèvre, et tout va bien. Chacun s’arrange avec eux comme avec le climat, le manque d’infrastructures et ce qui reste de pauvreté. Ce sont ces arrangements que je vais raconter. “
« Le Pays des Marées » d’Amitav Gosh, 2006
Au nord-est de l’Inde, à l’embouchure du Gange et du Brahmapoutre, s’étend une vaste région parsemée d’îlots, hostile et déshéritée. On l’appelle les Sundarbans, le pays des marées. C’est là, entre terre et mer, que vont se rencontrer un citadin éduqué, un modeste pêcheur et une étudiante américaine fille d’émigrés. Trois destins étrangement liés, trois visages de l’Inde, trois regards croisés sur son histoire et son patrimoine. Figure majeure de la littérature indienne contemporaine, Amit Ghosh esquisse le portrait d’un pays en pleine mutation, loin des clichés des grandes sagas bollywoodiennes mais avec un sens subtil du romanesque.
« Les fabuleuses aventures d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire » de Vikas Swarup, 2007
Quand un serveur de dix-huit ans, pauvre et inculte, est le vainqueur de « Qui veut gagner un milliard de roupies ? », la production soupçonne une escroquerie. Sommé de s’expliquer, Ram Mohammad Thomas replonge dans ses souvenirs. À travers ses péripéties tragi-comiques, des bidonvilles de Bombay à Bollywood, l’Inde d’aujourd’hui, violente et contrastée, se dévoile.
« Loin de Chandigarh » de Tarun J. Tejpal, 2007
L’Inde du Nord à la fin des années 1990. Un journaliste et sa femme, Fizz, partagent, depuis quinze ans, une intense passion, très sensuelle, très charnelle. Jusqu’au jour où, dans leur maison accrochée aux contreforts de l’Himalaya, le narrateur découvre soixante-quatre épais carnets, le journal intime et impudique d’une Américaine, Catherine – ancienne propriétaire des lieux -, dont la lecture va peu à peu détruire son couple…
« Le tigre blanc » d’Aravind Adiga, 2008
Le tigre blanc, c’est Balram Halwai, ainsi surnommé par l’un de ses professeurs impressionné par son intelligence aussi rare que ce félin exceptionnel. Contraint d’interrompre ses études pour travailler dans le tea-shop du village, Balram rêve surtout de quitter à jamais les rives noirâtres du Gange. La chance lui sourit enfin à Delhi où il est embauché comme chauffeur. Tout en conduisant ses maîtres au volant de sa Honda City, il est ébloui par la brillante façade de la ” Shining India ” et prêt à tout pour quitter à jamais les ” Ténèbres ” de son Bihar natal. Roman obsédant écrit au scalpel, Le Tigre blanc est la confession d’un ventre creux qui a réussi l’impensable. Mais à quel prix ?
« Elles changent l’Inde : 100 photos pour la liberté de la presse », 2011
C’est la première fois que Reporters sans frontières publie un album consacré à un pays. L’Inde est la plus grande démocratie du monde. Une démocratie imparfaite, certes, mais dont les défis nous concernent tous. Pour l’illustrer, Reporters sans frontières présente les clichés de six immenses photographes de l’agence Magnum Photos : Alessandra Sanguinetti, Martine Franck, Alex Webb, Olivia Arthur, Patrick Zachmann et Raghu Rai. Tous ont passé plusieurs semaines sur place pour saisir le rôle des femmes dans les bouleversements en cours. Cet album offre des images magnifiques qui sont autant d’hommages à ces femmes qui occupent une place stratégique dans l’évolution de l’Inde.
FÊTES ET TRADITIONS DE L’INDE
Fêtes importantes
Janvier: Sankranti, la fête du vent à Ahmenabad; Fête de la République (26 janvier)Février: Naissance de mahomet; Shivaratri, la fête de Shiva; Losar, le nouvel an Tibétain
Mars: Holi, la fête des couleurs
Avril-Mai: Naissance du Bouddha
Juin-Juillet: Puri à Orissa; Hemis Festival au Ladakh
Août: fête de Ganesh à Mumbai et Chennai; fête de l’Indépendance
Octobre-Novembre: anniversaire de la naissance de Gandhi (2 octobre); Diwali, la fête des lumières; Foire de Pushkar.
Décembre: saison des mariages
Traditions
Religion : hindouistes (81%), musulmans (12%), chrétiens (2%), sikhs (2%), bouddhistes (1%), jaïns (1%).
Bases Hindouisme : polythéisme (Brahma, Vishnu, Shiva, Krishna, Ganesh, Parvati.), réincarnation (samsara), bilan moral (karma), état de béatitude (nirvana), castes.
Sport : cricket (très populaire), hockey, polo, football, tennis.
Cuisine : 60% de végétariens. Les vaches sont sacrées. Cuisine très épicée. Dal (lentilles), curry (plats en sauce), biryani ou pulao (riz parfumé), tandoori (viande au four), kebab (brochette de viande), kofta (boulettes de viande), tali (assortiment légumes), paneer (fromage frais), naan ou roti ou chapati (pain).
Boissons : thé épicé (masala Chaï), lassi (base de yaourt), jus de coco, nimbu pani (jus citron vert), Kingfisher ou Strong ou Black Label (bière), peu d’alcool.
Cinéma : plus gros producteur mondial de films (populaires) à Bollywood, Bombay.
Musique : instruments typiques : dholak(tambour), sitar et sarangi (cordes)
ADRESSES UTILES EN INDE
Ambassade de l’Inde en France
15, rue Alfred-Dehodencq
75016 Paris
Tél : +33 (0)1 40 50 70 70
Site web : www.ambinde.fr
2/ Ambassade de l’Inde en Suisse
Kirchenfeldsstrasse 28
3005 Berne
Tél : 03 13 50 11 30
Site web : www.indembassybern.ch
3/ Ambassade de France en Inde
2/50E Shantipath (Chanakyapuri)
New Delhi 110021
Tél : +91 (0)11 24 19 61 00
Site web : ambafrance-in.org